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La technique de greffe des Perles de Cultures

La technique de greffe

Après sélection du mollusque à greffer, un nucléus est inséré à un endroit précis par incision de la gonade du mollusque vivant. Ainsi on sollicite une réponse protectrice de la part du mollusque qui secrète de la conchyoline (aussi appelé Perlucine) qui va ensuite se lier à des cristaux d’aragonite pour former de la nacre.

Ce système de défense permet au mollusque d’enfermer l’intrus dans plusieurs couches de nacre et ainsi l’empêcher de lui nuire.

Le nucléon peut être une sphère de nacre polie provenant de la coquille d’un autre mollusque ou de quartz poli. Il peut également, principalement dans le cas des perles de culture d’eau douce, être simplement formé d’un morceau du manteau d’un autre mollusque.

Une fois que le nucléus est implanté, l’incision est refermée de manière chirurgicale puis le mollusque est replacé dans son environnement aquatique naturel. Celui-ci pourra être ressorti plusieurs fois de l’eau dans les années suivante pour nettoyage et suivi de l’évolution de la greffe.

Après plusieurs années, le mollusque est ouverte et la ou les perles sont récoltées, c’est la naissance de la perle.

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Les différents types de perles

Les perles fines

Les perles fines, ou perles naturelles apparaissent dans la nature sans l’intervention de l’Homme. Lire la suite

Les perles de culture

Les perles de culture apparaissent au sein d’un coquillage après une intervention de l’Homme. Lire la suite

Parmi les perles de culture nous pouvons distinguer :

Les perles d’imitation

Les perles d’imitation ne sont pas produites par un coquillage et ne sont pas composées de matières naturelle. Lire la suite

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Les critères de sélection des Perles

Les facteurs de qualité d’une perle sont nombreux, on peut les identifier selon la combinaison des critères suivants :

  1. les dimensions,
  2. la forme,
  3. la couleur,
  4. le lustre,
  5. la surface,
  6. l’épaisseur de nacre,
  7. l’homogénéité*
  8. l’Orient.

En cliquant sur chacun des critères listés ci-dessus vous pourrez accéder à plus de détails.

Tous ces critères s’appliquent tant pour les perles fines que pour les perles de culture ainsi que quelle que soit leur origine : perles de culture de Tahiti, perles de culture d’eau douce, perles de culture Akoya, perles de culture des Mers du Sud, perles de culture de Cortez.

*l’homogénéité est un critère particulier car il n’est pas applicable à une perle seule mais à un ensemble de perles.

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L’entretien des perles

Les perles sont formées de multiples couches de nacre, un matériau naturel produit par les coquillages, il est très important de connaitre les précautions à prendre pour éviter tout dommages irréversibles, sans entretien particulier.

Protégez vos bijoux en perles dans leur écrin ou leur pochette velours lorsque vous ne les portez pas ou lors de vos voyages. Évitez également de les mélanger avec d’autres bijoux afin que la surface des perles ne soit pas griffée ou rayée par d’autres matériaux tels que des pierres taillées.

Il vous est très fortement recommandé d’éviter tout contact avec des produits cosmétiques, parfums, détergents, alcool, eau et produits oxydants.
Si vous souhaitez porter du parfum, pulvérisez-le tout d’abord puis attendez quelques minutes que le produit sèche et enfin passez le bijou.

Il est déconseillé de porter des bijoux lorsque vous dormez, vous vous baignez ou faites du sport.

Les perles de culture ne craignent pas l’eau mais les produits non naturels qui y sont en général associés tels que le savon, le shampooing, le chlore, etc. Cependant il est tout de même déconseillé de tremper vos perles car ce peut être le montage en métal qui se détériore avec le temps ou encore le fil qui forme les nœuds de votre bijoux et maintien entre elles les perles de votre bijou.

Si par mégarde une matière avait été déposée sur vos perles, il est préférable à tout autre solution de les sécher ou dégraisser avec un chiffon doux de type chamoisine pour bijoux.

Pour les bijoux nécessitant un montage par fil et nœuds, principalement les colliers, sautoirs et bracelets, nous vous conseillons de les faire vérifier régulièrement auprès d’un de nos bijouterie Trésor Secret ou d’un autre professionnel. Et de demander le ré-enfilage de votre bijou tous les deux ans si vous le porter régulièrement.

Il ne faut pas laisser enfermer plusieurs années de suite votre bijou en perles dans un coffre, elles risqueraient de perdre tout leur lustre et de devenir patinées de manière irréversible car elles auront manqué d’eau. Nous vous conseillons de les porter au minimum une à deux fois par an afin que l’humidité naturelle de la peau entre en contact avec elles.

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La qualité des perles

Les facteurs de qualité d’une perle sont nombreux, on peut les identifier par différents critères :

  1. les dimensions,
  2. la forme,
  3. la couleur,
  4. le lustre,
  5. l’orient*,
  6. la surface,
  7. l’épaisseur de nacre,
  8. homogénéité**.

C’est l’observation de l’ensemble de ces critères qui permet au gemmologue de définir la qualité de la perle qu’il a sous les yeux.

* l’orient est un critères particulier qui est parfois associé au critère de couleur étant donné qu’il s’agit d’une variation de celle-ci.

**l’homogénéité est un critère particulier car il n’est pas applicable à une perle seule. Il détermine l’apparente uniformité d’au moins deux perles qui doivent être associées afin de former une paire dans le cas de boucles d’oreilles ou un rang complet dans le cas d’un collier ou d’un bracelet.

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Les perles de culture

Les perles de culture, comme le nom l’indique, sont cultivées. Le lieu de culture est d’ailleurs nommée une ferme de perles.

Il y a déjà 5000 ans, les chinois déposaient déjà dans des coquillages des tablettes d’argile ou de petites statuettes en jade afin qu’elles soient recouvertes de nacre. Il s’agissait des prémices de l’utilisation des mollusques pour produire des éléments recouverts de nacre avec l’aide de la nature.

Mikimoto Kōkichi a travaillé au Japon pendant de longues années afin de développer un ensemble de techniques permettant d’obtenir une perle sphérique en implantant un nucléus à un endroit précis d’un coquillage de type mollusque bivalve.

Le développement de ces techniques à permis d’obtenir plus facilement et en plus grande quantité des perles rondes, répondant ainsi à une demande de la bijouterie.

Le début du 20e siècle a vu apparaitre une controverse concernant le côté naturel ou non des perles de culture. Ces désaccords internes au domaine de la bijouterie se sont éteins d’eux-même du fait que l’Homme ne fait que déclencher le système de défense du mollusque, qui ensuite vit dans son environnement naturel.

Au début du 21e siècle la production mondiale de perles de culture s’est développée de manière importante, mais reste tout de même difficile puisque qu’il s’agit d’êtres vivant, dans un environnement aquatique qui n’est pas totalement maîtrisé.

La future perle reste pendant plusieurs années dans le mollusque avant d’être récoltée et que les perliculteurs puissent constater sa qualité. Les greffes ne produisent pas toutes une perle, il y a beaucoup de rejets par le mollusque.

Il ne suffit pas de produire des perles, car celles-ci étant par nature toutes différentes, une étape très importante est la sélection et le tri selon des critères précis.

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Les Perles fines

Les Perles fines ne sont pas cultivées,

elles sont appelées également “perles naturelles”. Elles étaient découvertes au hasard de la nature et produites par le système de défense d’une huitre ou d’un autre mollusque sans intervention humaine.

Un corps étranger s’introduit dans le mollusque qui sécrète alors tout autour de cet intrus de la nacre afin de se protéger. Les couches successives de nacre se superposent et forment, après plusieurs années, une Perle Fine.

Elles ne nécessitent à aucun moment l’intervention humaine et sont très rares (une ou deux Perles Fines pour plusieurs milliers de mollusques). Du fait de leur rareté et de la pollution le commerce des Perles Fines à de nos jours quasiment disparu. Les historiens et archéologues estiment que les premières perles fines ont été découvertes il y a plusieurs milliers d’année dans les zones géographiques du Golfe Persique et de la Mer Rouge.

Les perles fines sont très rarement de forme bien ronde car il n’y a pas de nucléus implanté, il s’agit d’un parasite qui n’a pas de forme particulièrement ronde.

Celles-ci étaient principalement utilisées depuis l’antiquité dans la création de bijoux et ornent encore les couronnes ou vêtements des grands monarques de l’Histoire.

Ce sont les perles qu’il est (était) possible de trouver en ouvrant un coquillage ‘sauvage’ ou élevé pour l’alimentation et en y découvrant une perle.

Auparavant, jusqu’aux trois-quart du XXe siècle environ, des plongeurs en apnée, sans matériel spécifique, plongeait à des endroits connus pour leur abondance en coquillage et la connaissance de découverte de perles.

Au Japon, les plongeurs était principalement des plongeuses. Ce sont ces femmes habituées à la plongée en apnée qui ont contribué à la réussite des recherches de Mikimoto Kōkichi pour développer la technique des perles de culture.

La recherche de perles fines s’est depuis lors arrêtée, principalement pour des raisons économiques (au sud de la méditerranée l’exploitation du pétrole se développant à mit un terme à une grande partie du travail artisanal, dont la pêche), mais aussi de danger, puisque la plongée en apnée est risquée.

La perle de culture, a petit à petit supplanté la perle fine en promettant au marché de la bijouterie traditionnelle la « perfection » sur plusieurs critères.

Auparavant les perles fines étaient recherchées dans les zones géographique suivantes :

  • Golf Persique,
  • Sri Lanka,
  • Arabie Saoudite,
  • Koweit,
  • Japon,
  • Chine

C’est en IRAN, à Suse, que le plus ancien collier en Perles Fines a été découvert suite aux fouilles de J. de Morgan en 1901. Il est daté entre 2e et 3e siècle avant Jésus-Christ.

Le collier de 3 rangs de perles fines est exposé au musée du Louvre
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La naissance d’une perle

La naissance d’une perle

Sa « naissance » est le résultat  de la conjonction d’un parasite avec le système de défense du mollusque.
Les mollusques peuvent être Bivalves, c’est à dire avec deux coquilles jointes par une charnière, ou Univalves, une seule coquille sans charnière.
Les mollusques univalves produisent très rarement des perles, c’est donc naturellement sur la première catégorie, les bivalves, que se porte l’attention quant à la culture des perles.

L’apparition d’une perle dans un mollusque se fait dès lors qu’un corps étranger s’introduit dans le coquillage. Le système de défense de celui-ci commence alors à recouvrir le corps étranger de couches de nacre successives.

Après plusieurs mois à plusieurs années de dépôt régulier de couches de nacre, l’intrus recouvert aura formé une perle.

Le système de défense des mollusques est naturel cependant le travail des perliculteurs est important à toutes les étapes. L’environnement aquatique naturel est régulièrement contrôlé ainsi que la santé des mollusques.