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La technique de greffe des Perles de Cultures

La technique de greffe

Après sélection du mollusque à greffer, un nucléus est inséré à un endroit précis par incision de la gonade du mollusque vivant. Ainsi on sollicite une réponse protectrice de la part du mollusque qui secrète de la conchyoline (aussi appelé Perlucine) qui va ensuite se lier à des cristaux d’aragonite pour former de la nacre.

Ce système de défense permet au mollusque d’enfermer l’intrus dans plusieurs couches de nacre et ainsi l’empêcher de lui nuire.

Le nucléon peut être une sphère de nacre polie provenant de la coquille d’un autre mollusque ou de quartz poli. Il peut également, principalement dans le cas des perles de culture d’eau douce, être simplement formé d’un morceau du manteau d’un autre mollusque.

Une fois que le nucléus est implanté, l’incision est refermée de manière chirurgicale puis le mollusque est replacé dans son environnement aquatique naturel. Celui-ci pourra être ressorti plusieurs fois de l’eau dans les années suivante pour nettoyage et suivi de l’évolution de la greffe.

Après plusieurs années, le mollusque est ouverte et la ou les perles sont récoltées, c’est la naissance de la perle.

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Les perles de culture

Les perles de culture, comme le nom l’indique, sont cultivées. Le lieu de culture est d’ailleurs nommée une ferme de perles.

Il y a déjà 5000 ans, les chinois déposaient déjà dans des coquillages des tablettes d’argile ou de petites statuettes en jade afin qu’elles soient recouvertes de nacre. Il s’agissait des prémices de l’utilisation des mollusques pour produire des éléments recouverts de nacre avec l’aide de la nature.

Mikimoto Kōkichi a travaillé au Japon pendant de longues années afin de développer un ensemble de techniques permettant d’obtenir une perle sphérique en implantant un nucléus à un endroit précis d’un coquillage de type mollusque bivalve.

Le développement de ces techniques à permis d’obtenir plus facilement et en plus grande quantité des perles rondes, répondant ainsi à une demande de la bijouterie.

Le début du 20e siècle a vu apparaitre une controverse concernant le côté naturel ou non des perles de culture. Ces désaccords internes au domaine de la bijouterie se sont éteins d’eux-même du fait que l’Homme ne fait que déclencher le système de défense du mollusque, qui ensuite vit dans son environnement naturel.

Au début du 21e siècle la production mondiale de perles de culture s’est développée de manière importante, mais reste tout de même difficile puisque qu’il s’agit d’êtres vivant, dans un environnement aquatique qui n’est pas totalement maîtrisé.

La future perle reste pendant plusieurs années dans le mollusque avant d’être récoltée et que les perliculteurs puissent constater sa qualité. Les greffes ne produisent pas toutes une perle, il y a beaucoup de rejets par le mollusque.

Il ne suffit pas de produire des perles, car celles-ci étant par nature toutes différentes, une étape très importante est la sélection et le tri selon des critères précis.